BEUVRY
C’EST LA DOUCHE FROIDE
ORGANISÉE
POUR LES ÉLÈVES !
ON N’A PAS ENCORE
DE BOUÉE DE SECOURS
C’est maintenant que l’année scolaire a commencé
que grâce à certaines décisions prises
discrètement en petit comité
on découvre que
tout ne baigne pas dans une eau limpide
Et accessible à tous !!!
« Tous les élèves ont retrouvé une place. » La déclaration du maire, Nadine Lefebvre, intervient quatre mois après la fermeture définitive de la piscine selon une procédure accélérée et bien alambiquée..
Et le risque qu'en milieu scolaire, des nageurs se retrouvent sur le carreau.
La municipalité a une certaine habitude de noyer le poisson en reportant les difficultés qu’elles s’est créée sur l’Etat. Ce qui est étrange car elle s’enorgueillissait il y a encore peu de pouvoir obtenir royalement toutes les aides et subventions nécessaires maintenant que la population avait fait le bon choix…
Des gouttes dans un océan selon elle !
Ceux de maternelle (grande section) et de primaire ne paieront pas les pots cassés : la municipalité le fera pour eux. Enfin quand on dit la municipalité, il faut comprendre qu’ON fera payer les contribuables beuvrygeois une nouvelle facture à la commune de Béthune… Qui n’en demandait pas tant, enfin pas si tôt…
Une vieille habitude qu’on avait pourtant promis de ne plus pratiquer.
Un verre d’eau selon la municipalité qui ne craint pas de faire boire la tasse… aux autres.
C'est elle qui a la charge des sept écoles beuvrygeoises et pour poursuivre leur initiation à la natation, elle a dégoté de nouvelles places... à Béthune.
« À la même fréquence. Et on a réussi à mettre en place un circuit en bus ». Bingo !
Pourquoi hésiter à dépenser plus quand d’autres se sont privés pour remettre la commune à flot ?
Et glou et glou et glou…
Le hic, c'est que quand les petits baigneurs font « plouf », les grands coulent à pic.
Au collège Debeyre, pour assurer les cours des huit classes de 6e , il faudrait payer entre 3 500€ et 4 000€, mais avec une aide du conseil général plafonnée à 700€.
Quelques gouttes de rentrées face à des flots de dépenses qu’on veut faire ignorer.
Aussi l'enseignant projette-t-il, comme d'autres avec lui, d'écrire au Département et à la mairie pour leur réclamer une aide supplémentaire. Ce qui va s’avérer difficile, notre commune n’ayant pas de conseiller général titulaire parmi ses membres pour y ouvrir un robinet…
En attendant, le collège gère la crise avec les moyens du bord. « On va rallonger les cycles et mettre d'autres activités en place », prévoit le principal, Gilbert Pihet.
Autrement dit, rajouter des courses d'orientation et miser sur la boxe, le handball ou encore l'acrogym.
Le catch devrait peut-être faire aussi son apparition, cette activité étant très appréciée et encouragée par la municipalité.
Bref, en fin de compte, il va falloir puiser dans les caisses de l'école
À long terme, le principal sait qu'il aura des comptes à rendre, car savoir nager fait partie des enseignements du socle commun à valider pour les élèves de 3e.
Le principal, qu’on peut imaginer plongé dans l’embarras, envisage dans l'immédiat de lancer des séances de rattrapage pour les non-nageurs, peut-être sous forme d'option ou via l'UNSS. Mais avec la certitude néanmoins de devoir puiser dans leurs propres deniers, et « les prix de la piscine béthunoise sont prohibitifs ».
Tarifs pratiqués :
Dans le secondaire, ils sont de 29,45 E, contre 69,45 E dans le primaire, pour une ligne de 50 m, par classe et par créneau. Identiques pour les Béthunois et les extérieurs, mais variables selon le niveau.
Pour le collège et le lycée beuvrygeois, le directeur du centre aquatique n'a pas encore enregistré de demande. En revanche, « on récupère toutes les primaires de Beuvry », confirme Mickaël Kestelyn.
La piscine est tant sollicitée qu'elle se retrouve avec 29 créneaux réservés jusqu'en juin 2012 pour une cinquantaine de classes.
« C'est la première année qu'on commence à refuser. Pour les primaires, ça devient difficile, mais on a encore quelques créneaux pour le secondaire. »
Un dilemme pour le principal Gilbert Pihet : « Les élèves feront 45 minutes de navette pour passer, quoi, 5 minutes dans l'eau ? »
Source : La Voix du Nord du mardi 20.09.2011
Et selon vous qui devez être parents,
ÇA BAIGNE ???
C’est la question que nous nous posions comme peut-être bientôt,
ON va vous faire replonger…
Et personne ne peut dire si cette fois vous aurez pied pour refaire surface !
Nous l’avons demandé 6 fois entre les siestes…
Nous l’avons redemandé pour être sûrs de ne pas perdre la boule…
Mais ça a toujours été une histoire sans parole, ni engagement !