Bêêê… Bêêê !!!
Ami(e)s non hermétiques qui ne craignez pas la plongée dans un petit bain économique voici le « plouf » du jour.
Comme il semble que certaines personnes soient très actives dans les critiques, nous avons osé leur poser quelques questions pour savoir si elles connaissaient leur sujet ou si elles ne faisaient que répéter une rengaine apprise par cœur sans rien y comprendre.
L’environnement beuvrygeois étant ce qu’il est…
Après quelques minutes, on aurait dit des indigènes (voir signification dans un bon dictionnaire) tout juste sorti(e)s de l’ère primaire et qui tenteraient de parler de choses du XXIe siècle. Quand on parle pour certain(e)s cas de dinosaures…
Allez, nous donnons un petit coup de main quand même :
http://www.jpn-globish.com/download.php?lng=
(voir en médiathèque pour soulager de quelques maux)
Mais attention, nous avons bien dit UN coup de main, ne vous attendez donc pas à voir de « S » à la fin !
Donc, nous avons eu confirmation de nos suppositions suite à nos quelques questions auprès de plusieurs personnes s’étant exprimées dans la soirée près d’un micro. Nous sommes désolés mais pour les personnes trop éloignées d’un micro, nous n’avons pas eu le courage de répéter nos questions même une minorité, faute au temps qui passe si vite et par manque de place sur cette page.
C’est pourquoi nous apportons ici des explications aux personnes qui n’en avaient pas à fournir…
P.S. : nous n’avons pas osé demander ce que voulait dire :
-a court terme, (même pas épongé ! )
-b rendement (même pas cumulé ! )
-c obligation (même pas mandaté ! )
-d échéance (même pas gagnée ! )
-e les numéros de certains comptes bancaires (faux espoir)
La zone euro se met sous tutelle du F.M.I.
Là, rien qu’avec le titre, on comprend déjà pourquoi le fait de ne plus y avoir d’ami peut faire perdre de somptueux moyens !
Neuf minutes qui coûtent cher en fin de comptes.
Les états européens – attention ce n’est pas une blague – viennent de verser de l’argent (150 milliards d’euros) au FMI pour qu’il le reprête à des pays européens en difficulté !
Mais au fait, comment fonctionne cette tuyauterie ? Il s’agit de « prêts bilatéraux des pays au FMI » et, c’est magique, « de tels prêts n'impliquent aucun risque en capital pour leurs
souscripteurs, car le FMI est, par construction, toujours remboursé sur ses propres crédits ».
Mais comment ? Car le FMI ne peut pas faire tourner de planche à billets.
S’il enregistre des pertes, il faut bien que quelqu’un paye.
En outre ces prêts sont en réalité des « avances », elles ne figurent donc pas dans le budget des Etats concernés.
C’est magique, on vous le dit, de l’argent circule et il n’est décaissé de nulle part, et toute perte est impossible.
Ceci dit, comme le FMI et l’UE n’ont pas encore inventé la pierre philosophale, il y a quand même un « gage » dans cette affaire.
Lisons l’article : « ces avances ne présentent aucun caractère budgétaire pour l'État prêteur: il s'agit en réalité d'accords de swap («échanges») à partir des réserves en devises et en or des banques centrales (telle la Banque de France) et le FMI. »
Donc voilà l’astuce : l’or de la Banque de France (2435 tonnes) sert, au moins pour partie, de garantie à ce montage !
L’or de la Banque de France, c’est le patrimoine national, comme la Joconde ou la Tour Eiffel.
S’en servir de gage pour un tel montage financier est un risque national majeur. Et cette opération a été réalisée en catimini car les réserves d’or de la Banque de France ne doivent servir que de garantie ultime (c’est notre « arme de dissuasion nucléaire » monétaire).
Beaucoup de personnes se réclamant du gaullisme aujourd’hui, nous vous invitons à relire ses écrits relatifs à l’usage de l’or…
Quelle est donc cette partie de poker qui s’est engagée avec cette mise de fonds ?
Le programme d'emprunts
sur le marché des principaux pays en 2012
Les pays de la zone euro vont devoir lever un peu plus de 800 milliards d'obligations en 2012, un chiffre comparable à l'année 2011, qui a été très éprouvante sur le marché de la dette, y compris pour certains pays qui étaient jusqu'à présent à l'abri.
Sur ce montant, les trois-quarts seront empruntés par l'Allemagne, la France et l'Italie. Rome a elle seul va devoir en lever plus du quart.
Trois pays, la Grèce, l'Irlande et le Portugal, restent sous aide internationale et ne se présenteront donc pas devant les investisseurs en 2012 pour emprunter à moyen et long terme.
Voici le programme pour 2012 d'émissions d'obligations des principaux pays de la zone euro, selon des données officielles et des chiffres fournis par les stratégistes de la banque française Natixis.
Les chiffres qui suivent ne concernent en principe que les emprunts obligataires, d'échéance d'au moins un an, sauf indication contraire. Ils n'incluent donc pas les émissions de court terme.
Le rendement du taux à 10 ans fourni correspond aux données du 20 décembre 2011 à la clôture sur le marché secondaire.
FRANCE
L'Agence France Trésor prévoit de lever 178 milliards d'euros d'obligations à moyen et long terme en 2011, soit un peu moins qu'en 2010. Elle avait cette année un programme de financement de 184 milliards d'euros.
La France doit notamment financer un déficit budgétaire de 78,7 milliards d'euros et rembourser pour 97,9 milliards d'euros de dette à moyen terme.
Rendement de l'OAT à 10 ans: 3,092%
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ALLEMAGNE
La Finanzagentur, qui gère la dette allemande, devra emprunter 170 milliards d'euros d'obligations en 2012. Elle prévoit également de lever 80 milliards sur le marché monétaire.
C'est moins qu'en 2011, où elle s'est endettée finalement sur les marchés pour 275 milliards au total, dont 180 milliards en obligations de moyen et long terme.
Pour 2011, le calendrier initial a été révisé deux fois et le montant des emprunts réajusté à la baisse, pour s'adapter à la meilleure évolution que prévu des finances publiques.
Rendement du Bund allemandà 10 ans : 1,951%
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ITALIE
Aucun programme précis n'a été communiqué par le Trésor italien pour 2012 mais mi-novembre, la responsable de la dette publique au sein du Trésor avait indiqué que le pays comptait émettre environ 440 milliards d'euros, toutes obligations confondues (court terme et moyen-long terme).
Pour 2011, 430 milliards d'euros ont été émis.
Les économistes de Natixis tablent sur un programme de 242 milliards d'euros pour 2012, contre 215 milliards en 2011, pour les obligations de moyen et long terme.
Rendement du BTP italien à 10 ans: 6,571%
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GRECE
Comme l'Irlande et le Portugal, la Grèce est sous assistance internationale. Le pays est le premier à avoir bénéficié d'une telle aide, de plus de 200 milliards d'euros, puisque c'est d'Athènes qu'est partie la crise de la dette en zone euro.
Le pays a levé 18,4 milliards d'euros en 2010 et n'a plus accès depuis au marché obligataire, sauf pour des émissions à très court terme.
Natixis ne voit pas de retour sur le marché obligataire avant 2020.
Rendement de l'obligation grecque à 10 ans: 32,203%
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D’où vérification de ce que nous disions dans un précédent article quant à la culture et aux parachutes…
Qui devraient être bien dorés pour quelques un(e)s !