Hier soir, nous avons rencontré des personnes qui paraissaient enchantées. Elles nous ont raconté que les choses allaient changer bientôt, que des idées se mettaient en place suite à ce qui avait été entendu et vu…
Du neuf, du beau, du bon sous quelques bonnets… Une publicité du tonnerre !
Bref, le matin du grand soir !
Mais en réalité, qu’est-ce qu’on a ?
Nous n’allons pas en faire des pages ni en intercalant trop de publicités pour ne pas utiliser trop de papier.
Zut, sommes-nous bêtes, cet article n’est pas sur papier !
Ouvrons une porte quand c’est possible, tournons une vanne et apportons un peu d’eau à ce moulin…
On se croirait dans un de ces vieux westerns en noir et blanc. Sauf qu’à l’affiche on n’a aucun acteur aux talents connus et confirmés.
Un rapide coup d’œil dans les supports d’information honnêtes, vous a d’ailleurs appris et sans langue de bois qu’avant même le début du tournage des premières scènes, un nombre certain d’actrices et d’acteurs, aux idées et aux caractères qu’on sait engagés, qu’on avait sollicités a préféré quitter ce projet et s’engager sur d’autres canaux moins étroits en raison des exigences des scénaristes et metteur en scène.
Dès le départ donc, on voit un groupe de personnes fatiguées aux origines diverses, chevauchant des montures usées prises à d’autres, qui discute dans le soleil couchant sur la direction à prendre pour re-gagner la ville.
Ce qui relie ces personnages : le partage d’un appétit associé parfois aussi à une soif commune… Même encore masquée, une certaine tension est palpable entre les personnages.
C’est vrai qu’elles sont en pleine traversée du désert et que souvent les discussions tournent autour de l’eau.
Sans difficulté, vous capterez la suite du scénario qui est habituelle.
Le défaut de ce genre de superproduction : reprendre ce qui a déjà été raconté dans d’autres plus originales en essayant de faire passer le tout comme une nouveauté grâce à un battage médiatique.
En fin de compte, la lumière revient et tout s’éclaire. On se rend compte qu’il ne s’agit que d’une fiction à laquelle on ne peut croire que le temps d’un soir.
Les personnes assises, les bras croisés même avec des cheveux courts ou sans se lèvent et repartent chez elles contentes du moment passé.
Et encore faut-il que les scénaristes aient eu des idées et du talent et que le réalisateur ait une stature hollywoodienne.
Donc, faut-il regretter d’avoir dépensé ces quelques euros pour juste un petit moment de convivialité ?
Car une fois sorti de la salle, une autre réalité vous attend… et pour plus longtemps !
THE END
(pour le moment)