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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 21:51

 

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Moins de sous ?

 

Ce changement serait-il minable ?

 

On en parle ici, mais hors micro. On n’en parle surtout pas par là…

Même en dernière page…

 

Historiquement « normal » à Beuvry (code 62660) depuis et pendant de nombreuses années, sauf pendant un bref intermède qui fut le réel changement dans la commune, le cumul des mandats est de moins en moins bien toléré par l'opinion publique. Quand cette arrive à s’exprimer et qu’on ne lui refuse ce droit sous quelque prétexte  garantissant une exclusive jouissance.

Maintenant, un changement ?

 

Le divorce consommé, après Monsieur PLUS sur qui on rejetait toutes les fautes et les problèmes locaux, on aurait à Beuvry une Madame MOINS ?

 

La fin des cumuls ?

 

Ce qui serait « normalement » le grand désespoir des personnes qui en ont tiré profit.

 

Sauf quand il est ici (comme ailleurs) défendu et envié, voire envisagé et tenté d’une manière systématique, « toquée » pourrait-on croire, par quelques personnes intéressées.

Personnes quelques fois (re)bondissantes sur de tels sujets qui fâchent et usant d’arguments souvent orientés, partisans en somme.

Et qui utilisent comme sous l’ancien régime dont elles ont la régalienne nostalgie et l’appétit, d’un droit de veto qui ne semble pas très républicain pour museler toute forme publique d’étonnement et d’interrogation…

 

Alors à Beuvry l’instauration d'une règle pour le limiter risque-t-elle fort de rencontrer une forme de farouche résistance, faute de réelle opposition affichée ?

Résistance qui se traduirait par des esquives et donc des dérives vers des exceptions dans les comptes…

 

Sinon cumuler autrement, ça serait juste :

                                                -  pour qu’en ville ça ne bouge pas trop,

                                                -  pour qu’en ville rien ne change de trop.

 

« Normal », toute attaque au cumul des mandats est sûr de provoquer une levée de boucliers. Longtemps, le cumul des mandats et des indemnités n'a connu aucune limite.

 

S’il y a un historien dans la salle (si possible non limitée même pour tous à moins de 20 personnes…), qu’il nous fasse un rapide récapitulatif de cette union de mandats et de cumul de rémunérations dont les communes entre autres ont eu à financer la dijonnaise anti « minablitude ».

 

Mais ce qui paraissait naturel pendant ce qu’on désigne aujourd’hui sous l’appellation originale mais non contrôlée voire frelatée de Trente Glorieuses, est devenu sujet de polémiques lorsque le chômage de masse s'est développé.

 

Le statu quo apparaît

maintenant

intenable

face au cumul

des «privilèges» des élu(e)s

et prouve la nécessité

d’un changement.

 

Avec comme farouches opposant(e)s, les personnes élu(e)s au Sénat dont la majorité dites de « gauche ». Etonnant, non ?

 

Ces personnes qui se revendiquent comme chargées de représenter les intérêts des collectivités locales et donc de leur représentant(e)s, ont toujours été en pointe contre les lois anti-cumul. Et les neuf prochaines années ne risquent pas de voir de changement même par tiers…

 

Ceci avec bien souvent un soutien discret mais actif de député(e)s, ravi(e)s de laisser la Chambre haute en première ligne sur ce sujet sonnant et dangereusement trébuchant.

 

Ce qui a dû en dépiter(*) plus d’un(e) et lui faire faire un demi-tour !

 

(*)    Le temps et les mots passants, ayant jauni, depuis quelques mois donc au passé tout simplement, pour l’idole et ce qu’elle dit, on remplace par « dépita » et on remballe le colis…

(calembour beuvrygeois de second degré)

 

Pour rappel, si actuellement un(e) élu(e) peut cumuler un mandat parlementaire - et un seul - avec les fonctions soit de président(e) de conseil régional, soit de président(e) de conseil général, soit de maire.

Un(e) parlementaire a aussi le droit d'être simple conseiller(e) régional(e), conseiller(e)  général(e) ou conseiller(e) municipal(e).

 

Un(e) député(e) ou un(e)  sénateur(-trice) ne peut pas cumuler deux mandats locaux, sauf lorsqu'il (elle) est conseiller(e) municipal(e) ou maire dans une ville de moins de 3500 habitants.

 

Ce qui est la cas, par exemple, d’Annequin.

 

 

 

Mais, car il y a toujours un mais dans toute règle (sauf celle-ci déjà…), les fonctions dans les structures intercommunales ne sont pas prises en compte par la législation anti-cumul.

 

Un(e) parlementaire peut donc être à la fois maire d'une ville et (vice) président(e) d’une communauté urbaine.

 

La rémunération de nos cher(e)s élu(e)s est un des principaux aspects du problème.

 

Le cumul des indemnités est normalement plafonné depuis 1992. Nous l’avions déjà expliqué il y a quelques articles de cela.

 

Les revenus d'un(e) député(e) titulaire de mandats locaux ne peuvent excéder une fois et demie son indemnité parlementaire de base, soit quelque 8300 € bruts mensuels.

 

Mais quand on connaît la musique…

 

Un bémol doit être apporté à cette règle.

 

Les parlementaires continuent à percevoir, outre l'indemnité de base :

                        -     une indemnité de fonction (1420 € bruts mensuels), qui échappe à l'impôt,

                        -     une indemnité de résidence (165 € bruts mensuels),

                        -     une indemnité représentative de frais de mandat (6037 € nets mensuels), défiscalisée.

                        -     Une indemnité de secrétariat (7548 € bruts mensuels), destinée à rémunérer des collaborateurs.

 

Or, certains parlementaires recrutent un membre de leur famille. Famille au sens « large » parfois, dépassant la cadre de l’A.D.N.

 

Par ailleurs, un(e) élu(e) en situation de cumul peut faire verser la part de ses indemnités qui excède le plafond de 8300 € bruts mensuels à un(e) autre élu(e) de son choix.

Comme on dirait à Beuvry : principe des vases… communicants qui pollue l’existence.

 

Et quelques élu(e)s ont fait attribuer leur surplus d'indemnité à un parent.

 

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En conclusion, rappelons à toutes les personnes qui ont faim, à qui on a fait et continue de faire des promesses de grand soir mais sans lendemain, de grands baratins devant presse et photographe bien choisis, et qui ne veulent surtout qu’on ne touche pas à leur poste :

 

Ministre un jour,

retraite toujours…

 

 

Ce qui pourrait expliquer quelques générosités affichées et médiatiquement et donc automatiquement rencontrées de ci(1) ou de (2)

Belle musique aux oreilles à quelques, trop rares, moments et pour un moment.

 

Pas de quoi en faire ni un archipel, ni un cap, encore moins une péninsule.

 

(1) Ci          adverbe       du Latin « ecce » : voici, et de « hic » : ici.

 

(2)         adverbe       du Latin « illac » : par là.

 

 

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