Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 09:30

 

 

POURQUOI

 

 

Parce que rien ne se passe, (presque) rien ne change ni ne bouge encore maintenant ?

 

Oui, un peu.

Mais surtout parce que les proclamations sur tous supports qui s’annoncent à Beuvry (62660) avec la rentrée seront beaucoup plus orientées sur le plan régional ou même national qu’en relation avec les résultats locaux…

Résultats qui demeurent, si l’on reste pédagogiquement généreux, très moyens. Même quand on se place d’un point de vue qui n’aurait pas fait mieux…

 

Pourquoi donc ? Parce qu’il n’est rien de plus pragmatique que de botter en touche pour ne pas avoir à justifier ses choix et ses (non-)actions en relation avec ses promesses toujours (pas) tenues comme les retournements vestimentaires inopinés mais si consensuels !

 

Mais attention, il ne faudrait pas insinuer que nous confondions botte avec sabot, qui lui a donné le terme sabotage. Même si ça traîne souvent et que les résultats n’en sont pas si éloignés quand on y regarde de près. De loin aussi d’ailleurs, et ici particulièrement, soit dit en passant.

 

Et parce que le coup de botte nous avons déjà eu à le sentir. A plusieurs degrés…

 

Grâce hélas à une certaine et longue pratique même si elle a eu à faire face à un tacle imprévu mais salutaire et toujours pas digéré selon quelques récentes observations et les réactions qu’elles ont engendrées…

 

On nous rétorquera, comme déjà ( re, rere, rerere,…) fait, qu’il y a passif et passif. Mais quand on reprend et revient aux affaires, on reprend aussi le passif. Surtout celui qu’on a laissé !

 

 

Et bien à Beuvry, on pourrait étudier et élaborer ici ou là ce qu’il faudrait faire pour réussir à s’insérer dans des stratégies territoriales intégrées préconisée par le programme «Europe 2020» aux vastes possibilités offertes de financements conséquents. Programme qui débutera en 2014 pour une Europe intelligente, durable et inclusive à l’horizon 2020.

 

Dates importantes pour les personnes souhaitant faire avancer pour améliorer vachement très beaucoup de choses…

 

Mais donc à Beuvry on préfèrera comme d’habitude, même si on s’en défend farouchement face à tous les micros, attendre que les choix de l’Europe qui définiront les mécanismes (avec assez de flexibilité) permettant d’élaborer des solutions intégrées aux besoins territoriaux si spécifiques, et d’atteindre les résultats escomptés tout en restant dans la stratégie «Europe 2020» élaborée soient détaillés, et chiffrés.

 

Désolé pour ces belles et longues phrases, mais nous n’avons pu nous empêcher d’y copier-coller quelques passages publicitaires…

Mais les personnes bien introduites qui suivent assidûment les dossiers pourront ensuite vulgariser avec leur habituel entrain.

 

 

Ceci pour montrer que si nous paraissons parfois compliqués, et bien, nous devons souvent nous forcer à la lecture de textes qui le sont bien plus pour détailler ce qui se trouve du côté obscur des beaux discours qui y font distraitement référence…

 

Bref, à Beuvry on attendra surtout de se voir annoncer par tous, toutes les subventions auxquelles on pourrait prétendre pour financer les engagements pris ; comme ceux ajoutés depuis les élections pour compenser ceux qu’on savait déjà à l’époque ne pas pouvoir honorer ; et surtout qui il allait falloir solliciter exactement !

 

Mais attention, nous n’avançons pas l’idée que ces personnes soient à l’initiative de ces actions. Juste qu’elles en seraient partenaires. Pour que les noms y figurent quand même.

 

 

D’abord, on attendra l’État.

Qui lui attend l’Europe. Normal, c’st là que tout se décide et s’autorise.

 

Si on prétend le contraire en affirmant qu’il y a maintenant du changement, il suffit de jeter un coup d’œil (averti) aux dernières interventions ministérielles (re)toquées qui ont donné de magnifiques exemples de revirements dignes des passes dans ces belles arènes juste avant la mise à mort…

 

D’abord,   parce que c’est à l’État qu’incombe le devoir de mettre en place des contrats de partenariat avec les autorités régionales jusqu’à locales compétentes.

                  De les impliquer dans leur élaboration, ainsi que dans la préparation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes.

 

Ensuite,   c’est l’État qui va devoir définir les villes où le développement durable intégré en milieu urbain recevra un appui de la politique de cohésion afin de renforcer le rôle de ces villes dans les programmes et de garantir qu’au moins 5% des ressources du FEDER y seront investis.

 

Enfin,       c’est toujours l’État qui va devoir indiquer dans le contrat de partenariat et dans les programmes opérationnels : les villes qui déploient des actions intégrées en faveur du développement durable en milieu urbain. Ceci au moyen de la gestion déléguée pour les villes qu’il souhaite voir participer à la plateforme de développement urbain par un programme opérationnel fixera aussi la dotation financière indicative de chaque axe prioritaire en faveur des actions intégrées.

 

Et là, il faudrait mettre en œuvre une stratégie intégrée en faveur du développement urbain à Beuvry pour qu’elle soit aidée par des actions financées et combinées par le FEDER, le FSE et le FC (jusqu’à 5% de chaque axe prioritaire d’un programme opérationnel).

 

http://ec.europa.eu/regional_policy/what/future/index_fr.cfm

 

http://www.europe-en-midipyrenees.eu/web/Europe/3953-les-propositions-de-reglements-de-la-commission-europeenne-pour-la-future-politique-de-cohesion.php

 

http://ec.europa.eu/regional_policy/what/future/proposals_2014_2020_fr.cfm

 

Mais Il sera nécessaire de ne plus s’en tenir aux divisions administratives traditionnelles. Les différents niveaux de l’exécutif auront à faire preuve d’une plus grande volonté de coopérer et de coordonner leurs actions pour accomplir des objectifs communs.

 

Le cas B.H.N.S. ?

 

Dans ce cas, il est important de souligner qu’un I.T.I. n’est ni une opération, ni une sous-priorité de programme opérationnel, mais doit faciliter le déploiement d’actions intégrées grâce à un financement simplifié pour répondre aux besoins de développement dans la zone géographique concernée (Attention phrase composée d’extrait en copier-coller ;-))).

 

Les aspects majeurs d’un ITI sont les suivants:

                  -     un territoire défini et une stratégie territoriale intégrée de développement,

                  -     une série d’actions à mettre en œuvre,

                  -     des dispositions en matière de gouvernance pour gérer l’ITI.

                                 1-   Pas d’obligation ou interdiction a priori de la subvention globale. Mais avec respect de critères/exigences à définir

                                 2-   Identification obligatoire du portage politique et celui technique (chef de file)

                                 3-   Mise en place obligatoire d’une instance partenariale de pilotage dès l’élaboration de la candidature, associant les partenaires locaux et gestionnaires

                                 4-   Moyens minima à mobiliser pour assurer le suivi administratif/financer.

 

 

Cette approche cadre bien avec le nouvel objectif de cohésion territoriale défini dans le traité de Lisbonne, qui admet qu’il n’est possible de parvenir à la cohésion économique et sociale à l’échelle européenne que moyennant une meilleure prise en compte de l’impact territorial des politiques communautaires.

 

C’est la raison pour laquelle les dispositions communes proposées par la Commission prévoient la création d’outils d’intégration à utiliser pour mettre en œuvre des stratégies territoriales sur le terrain qui établissent un lien entre les objectifs thématiques identifiés dans les contrats de partenariat et les programmes opérationnels et la dimension territoriale: le développement local mené par des acteurs locaux

 

Partager cet article
Repost0