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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 14:38

 

 

Ce texte avait été proposé il y a bien des mois aux représentant(e)s [sic] des divers mouvements [re-sic] beuvrygeois afin de nourrir leur réflexion et surtout leurs débats possibles.

Avec parfois des difficultés en raison de valses et de changements soudains et surprenants au rythme des accords et appétits affichés.

Mais comme d’habitude, normalement, la question ne leur a jamais paru d’importance et donc digne de leurs intérêt$.

 

Serait-ce que cela contrecarrerait leur démagogie et éliminerait des acteurs trop bien en place ?

 

Pourtant, l’abstention croissante ou la présence de candidat(e)s extrémistes de tous bords, peuvent être considérés comme des signes avant-coureurs d’un rejet du fonctionnement actuel de la démocratie à Beuvry (62660) et ailleurs.

 

Qu’on se le redise, l’abstention consiste pour tout(e) citoyen(ne) à ne pas participer à une élection au premier et/ou second tour ou à des opérations de referendum

 

Elle traduit un désintérêt et un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord plus ou moins profond, ou même abyssal des options dont on lui laisse le choix.

 

Il est bon de souligner que de plus en plus l’abstention semble traduire une crise de la représentation et surtout poser la question de la légitimité du pouvoir politique élu avec une faible participation !

 

Tant que ce plan comptable ne sera pas révisé pour la mesure des suffrages exprimés avec la reconnaissance du "1 Vote Blanc = 1 Vote Nul = 1 Abstention", comme le résume le Parti du vote blanc.

Que vaudront leur "représentation" déclarée, tout comme leur "légitimité" de décision ?

 

Pour Charles-Edouard Senac, maître de conférences en droit public à l'Université de Picardie., "on prend les électeurs pour des pions" dans cette affaire, en n'allant pas au bout de la démarche et en ne comptabilisant pas le vote blanc comme le vote "valable" pour le candidat A ou le candidat B. 

 

Étonnant, non ?

 

 

On peut donc se demander : À quand un bulletin de ce genre disponible dans chaque bureau de vote ?

 

 

 

BULLETIN BLANC

 

Citoyen(ne), je m’intéresse à l’acte électoral et à ce qu’il implique.

Par cette expression, je tiens ici à faire savoir que l’ensemble des candidat(e)s qui se sont présenté(e)s ne correspondent pas à ce que je suis légitimement en droit d’en attendre.

Et que les bulletins blancs soient intégrés dans la catégorie des suffrages exprimés pour faire valoir ce que ce droit !

 

 

 

Petit rappel préalable :

 

Le vote blanc     Il consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide

                          ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom

                          de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un

                          référendum).

                           Ce type de vote indique une volonté de se démarquer

                           du choix proposé par l’élection.

 

Le vote nul        Il correspond à des bulletins déchirés ou annotés qui ne sont

                          pas pris en compte dans les résultats de l’élection.

                          Il peut être difficile d’interpréter le sens d’un vote nul.

                          L’électeur(-trice) peut avoir déposé un bulletin nul pour

                          manifester son opposition aux différent(e)s candidat(e)s et

                           programmes présentés.

 

Si les bulletins blancs sont depuis le 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote, ils ne sont toujours pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls).

 

Pourtant le vote blanc est un acte citoyen qui se distingue de l’abstention car l’électeur s’est déplacé jusqu’au bureau de vote et a choisi d’exprimer une volonté politique en participant au scrutin pour dire son refus de choisir entre les candidat(e)s en lice.

 

Il est évident que la prise en compte du vote blanc permettrait de faire reculer le taux d’abstention.

 

Mais finalement si voter blanc, c'est "donner son opinion", "exprimer un mécontentement", "exercer une pression politique" par un vote neutre, l'abstention "veut dire qu'on n'a plus d'espoir".

 

Les résultats observés permettent d’évaluer cet acte délibéré et assumé, véritable "thermomètre de la démocratie", qu'il reste cependant "choquant" d'ignorer jusqu'à présent.

 

Le jour de la prochaine élection approche à grand pas. Mais si ma brav’dame, il suffisait hier soir de suivre les débats animés sur les différentes chaînes de télévision pour entendre ici ou là une phrase "échapper" d’un(e) protagoniste.

 

Puisqu’il est devenu si normal de jouer de 49.3 banderilles à chaque contestation pourquoi ne pas créer une sorte de Escaños Blancos ?

 

Comme les bulletins blancs ne seront normalement [sic] toujours pas fournis à cette date-là et bien vous devrez donc fabriquer le votre par vous-même !

 

Comme rien n’est facile, le Parti du Vote Blanc vous a concocté une petite vidéo d’explication :

 

 

La reconnaissance et la comptabilisation des votes blancs existent différemment en Belgique et en Suède. Elles permettent aux électeurs d’exprimer démocratiquement leur désaccord sur un choix référendaire ou leur refus des candidats qui sont proposés en évitant les votes de pure contestation en faveur de partis extrémistes, comme on l’a constaté !

 

Mais alors qu’en serait-il à Beuvry (62660), et en France ?

 

1-      Dans le cas d’un référendum :

         Le vote blanc de l’électeur ne juge pas pertinentes les questions posées ou est en désaccord avec les réponses possibles.

 

2-      Dans le cas d’une élection :

         C’est bien le rejet des candidat(e)s qui devient une évidence « primaire ».

 

La logique démocratique et le respect de l’expression populaire impliqueraient d’annuler le référendum ou d’en modifier les questions et, dans le cas d’élections, de reprendre le scrutin avec d’autres candidat(e)s.

 

Le renouvellement de la classe politique s’en trouverait accéléré. Et bien des cumulard(e)s pentouflard(e)s remercié(e)s …

 

C’est très certainement cette raison pour laquelle les élu(e)s nanti(e)s redoutent et repoussent autant que possible la reconnaissance du vote blanc.

 

C’est pourquoi les propositions de loi déposées jusqu’à maintenant ne prévoient qu’une comptabilisation distincte des votes blancs, sans en tirer de conséquences logiques.

Le déplacement vers le bureau de vote de l’électeur, son acte de déposer un bulletin blanc dans l’urne reste donc assimilé à une abstention !

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